Depuis des semaines, matin, midi et soir, l’un des sujets récurrents est la sobriété énergétique.Toutefois au lieu de subir simplement ce phénomène, que nous n’avions pas imaginé il y a un an, croyons, avant tout, qu’il soit une chance pour la collectivité !

 

Ici le but n’est pas de vous donner des conseils d’économies d’énergie, chacun d’entre vous est assez responsable et adulte pour convenir de ce qu’il peut faire. Non, le but est de simplement remettre en cause une pratique courante, pour l’ensemble des collectivités, et de retrouver un peu de bon sens applicable dès cet automne-hiver mais aussi pour les années à venir.

Pour notre commune c’est : regrouper les activités dans une salle sur la semaine, évitant ainsi de chauffer différentes salles conséquentes alors que leur utilisation est limitée ; abaisser la température maximale des bâtiments à 19° suivant les utilisations (sauf la halte-garderie bien sûr !) et mettre autrement soit à 16° soit en hors gel ; aménager l’utilisation du chauffage des vestiaires sportifs ; mieux isoler ou rénover des salles qui sont énergivores (...). Tout une organisation et un état d’esprit à revoir aujourd’hui mais aussi pour le futur.

 

Il est aussi venu le temps de la transition écologique et votre commune continue à être active sur le sujet : après un espace jeune à faible empreinte environnementale, des brises soleil orientables en lieu et place d’une climatisation à la Mairie, bientôt la rénovation de l’éclairage public mais également la modification de ses horaires et aussi le changement accéléré des luminaires des bâtiments municipaux (Mairie, salles municipales), sans oublier la mise en place de panneaux photovoltaïques sur le complexe enfance-jeunesse courant 2023.

 

Voilà pourquoi la problématique énergétique qui se pose maintenant doit être considérée comme une opportunité : l’accélération des rénovations et améliorations des bâtiments municipaux ; l’occasion de remettre en question les habitudes collectives beaucoup plus rapidement que nous l’avions envisagée,  la possibilité de s’interroger sur le respect des saisons pour ce qu’elles sont avec l’habillage en conséquence...

 

Et puis, peut-être, en chacun d’entre nous, se cache une talentueuse Thérèse*, prête à rendre service à certains frileux... même si l’achat d’un col roulé préconisé par Bruno Lemaire serait plus raisonnable, dans ce cas-là, que de tricoter un gilet !

 

*ce prénom étant simplement une référence cinématographique et ne fait nullement mention d’une Planchotte qui serait spécialiste du tricotage !

Séverine Joly-Piveteau

Maire